23 Janvier 2012
Ami(e)s lecteurs et lectrices je vous invite une nouvelle fois à voter pour la suite qui vous plait le plus ! A vous de me dire si quelle est votre suite préférée : A-B ou C... Le destin d'Ayaé ne tient qu'à un clic... A vous de choisir !
Rappel de l'histoire : Ayaé, une jeune fille de 18 ans est poursuivie par un homme trapu et tente d'échapper
aux griffes de son agresseur. Elle lui fracasse alors le crâne avec une pierre et court le plus vite possible. A bout de souffle elle s'effondre de fatigue sur une voie ferrée...mais un train est
à l'approche !
Un craquement… une fêlure… son âme qui part en morceau, qui vole en éclat ? Une fissure colatérale… une fraction de seconde avant la fin . Recroquevillée sur elle-même Ayaé apprivoise la mort, sent sa langue râpeuse dans son cou déjà agonisant…. Elle repense à tout ce qu’elle a vécu… tout ce qu’elle aurait pu vivre… c’est fou tous les souvenirs qui remontent en une fraction de seconde… Le sifflement du train… les rails qui tressaillent…
A/ Soudain elle sent des mains l’aggriper, la pousser avec violence hors des rails. Elle ne voit pas encore son visage… juste la chaleur de deux mains qui la poussent vers la vie. Le crissement devient un cri, le géant de fer passe dans une danse cinétique. Ayaè respire… semblable à un nourrisson qui peine à remplir ses poumons d’oxygène… elle a peur,elle a mal… mais elle est vivante… Un homme lui presse la main, inquiet. Sa main est crasseuse. Il lui demande comment elle va mais ses lèves ne peuvent articuler aucun mot… elle s’évanouit… dans les bras d’un ange.
B/ Dans un ultime sursaut Ayaé se redresse… elle sent battre le sang dans ses veines, roule latéralement hors de la voie… une seconde…. Il est là… le souffle de la bête d’acier qui cherche à l’aspirer…. Elle résiste… s’accroche aux herbes hautes les ongles griffant dans la terre. Elle est hors des voies… mais si vulnérable, il passe… elle est sauvée… mais alors qu’elle tente de se relever un homme maigrelet surgi de nulle part lui assène un violent coup de massue…
C Recroquevillée sur elle-même Ayaé se croit perdue… le train à l’approche se met à freiner… Muselé il hurle à la mort, enragé d’être ainsi freiné dans son élan… Aux commandes de l’engin un conducteur dont c’est le dernier jour de service avant le départ à la retraite « et merde se dit-il dit en apercevant une ombre sur les voies ». Une bonne vue et des réflexes … voilà ce qui l’avait toujours aidé dans l’exercice de son métier… « pas un suicide le dernier jour ! manquait plus que ça !). José le conducteur, est en nage. Il freine, pousse la machine dans ses derniers retranchements… juste à temps… Ayaé ignore ce qui se passe… Le souffle de la bête l’a pétrifié d’effroi, évanouie, mal en point, elle attend la mort…. Au loin pourtant déjà, des sirènes hurlent…. Puis on s’affaire, on tâte son pouls… arrêt cardiaque… Ayaè se sent légère… libérée… « Défibrillateur, on la perd » ordonne un médecin urgentiste… En apesanteur, Ayaé observe son corps qui se soulève à chaque électrochoc…
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